Dans la vie, pour réussir il faut travailler fort. Oui, depuis toujours il semblerait que c’est ce que nous faisions, à tout le moins depuis que nous sommes en âge de nous responsabiliser. Tout le monde veut réussir sa vie; on travaille tous très fort.

Cette habitude à persévérer, à donner le meilleur de soi-même et à vouloir exceller dans toutes les sphères de la vie peut parfois cohabiter avec le sentiment de culpabilité. Investir beaucoup de temps et d’énergie au travail, vouloir être présent et engagé avec sa famille et ses amis, faire du sport, manger sainement, économiser pour la retraite, prendre de bonnes décisions, être empathique et courtois avec autrui, avoir confiance en soi et agir en toute cohérence avec ses valeurs profondes et sa mission de vie ça ne laisse pas beaucoup de temps pour le lâcher-prise! On essaie de lâcher prise, de se reposer et de prendre soin de nous, mais souvent, on se sent coupable alors on cède et éventuellement, c’est la fatigue et le surmenage qui nous guette.

Chacun d’entre nous possède sa propre réalité. Par réalité, j’entends situation de vie, occupations et personnalité. Ce qui est bon pour moi ne l’est peut-être pas pour vous. Faites de l’introspection et apprenez à vous connaitre. Vous arriverez ainsi à mieux établir vos limites.

Travaillez intelligemment. Récemment, j’ai lu la chronique d’un entrepreneur dans le journal Les Affaires et ça m’a permis de prendre conscience que ce qui entraine le succès ce n’est pas le nombre d’heures passées au boulot ni la pression et le stress qu’on se met sur les épaules. En effet, ça disait que ce qui entraine le succès d’une entreprise, « c’est notre état d’esprit novateur, le sentiment d’accomplissement, notre liberté d’avoir des idées et la qualité des gens qui nous entourent. » Ici, il était question d’un entrepreneur et de son entreprise, mais je pense que le concept s’applique à tous. Ayez une routine d’excellence, soyez à la fois rigoureux et reposé, écoutez votre instinct et laissez-vous une chance.

Tout est une question de perception. Eh oui, la fatigue ce n’est pas seulement une affaire de manque de sommeil; c’est aussi une affaire de charge mentale. Pour vous aider à y voir plus clair et pour vous permettre de relativiser les choses, au couché, posez-vous les deux questions suivantes:

Quelle est la pire chose qui se soit produite dans ma journée?

Quelle est la meilleure chose qui se soit produite dans ma journée?

La plupart du temps, vous réaliserez que le pire de votre journée ne mérite pas vraiment le qualificatif de « pire » et qu’au fond, il vaut mieux concentrer ses pensées sur le positif de votre journée. De temps en temps, délestez-vous de votre fardeau et respirez en paix.

Pour moi, construire et façonner sa propre réalité ça se traduit par les choix que nous faisons, par notre façon d’interpréter les gestes, les paroles et les évènements et par notre capacité à demeurer flexible et rationnel en cas de tempête.